Toutes les réalisations se trouvent dans les rapports d’activités, par année, qui sont consultables sur ce site.

Demande d’une enquête sur le rôle de la SNCB dans la déportation des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale

La Fondation du Judaïsme de Belgique a pris acte que sa demande d’enquête initiée fin 2018 sur le rôle de la SNCB dans la déportation des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale a enfin été prise en considération par le Gouvernement, mais déplore la lenteur de l’avancement de ce dossier.

En effet, suite à notre demande d’enquête qui avait abouti à la proposition déposée par la Chambre le 25 février 2019 et la résolution adoptée par la Chambre le 04 avril 2019 relative à la réalisation d’une enquête sur le rôle joué par la SNCB durant la Seconde Guerre mondiale, la présidente du Sénat, Stephanie D’Hose et le vice-premier ministre et ministre de la mobilité, Georges Gilkinet, ont décidé de demander au Centre d’étude Guerre et Société (CEGESOMA) de mener une étude approfondie sur le rôle de la SNCB dans le transport des déportés.

La date de l’annonce est historique, le 27 janvier étant la “Journée Internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste”, anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.

L’administratrice déléguée de la SNCB, donnant suite à la demande de la FJB, a mis les archives de la SNCB à la disposition de l’étude.
L’étude confiée au CEGESOMA se fait en étroite collaboration avec la SNCB et est supervisée par un comité consultatif scientifique. Elle a débuté le 1er août 2022 et devrait aboutir à un rapport final qui sera présenté au Sénat en novembre 2023.

Commission d’étude de la problématique d’œuvres d’art spoliées.

La Fondation du Judaïsme de Belgique a créé en son sein une commission d’étude pour s’occuper particulièrement de la problématique d’œuvres d’art spoliées.

Il apparaît que la Belgique n’a pas été active dans ce domaine, comme le confirme notamment la publication du livre “Kunst voor das Reich” de Monsieur Geert Sels. Par exemple,de nombreux tableaux spoliés se trouveraient encore dans des musées et pourraient être restitués aux ayants droit.

La commission de la FJB compte parmi ses membres d’éminentes personnalités du monde politique, économique et juridique. Son président Eli Ringer qui fut membre de la Commission Buysse I, a pris contact avec le Secrétaire d’Etat, Monsieur Thomas Dermine, chargé de la politique scientifique, ayant la tutelle sur les musées belges.

La commission s’est réunie plusieurs fois en 2022, et s’est entretenue entre autres avec une spécialiste internationale en la matière, Madame Anne Weber, coprésidente de la Commission for Looted Art in Europe.

Lors d’une prochaine réunion avec le Secrétaire d’Etat, Madame Weber donnera un rapport et son avis sur la situation dans d’autres pays, afin de s’inspirer pour la Belgique de ce qui a déjà été réalisé dans des pays voisins.

Projet National de rénovation de bâtiments communautaires

La Fondation du Judaïsme de Belgique a consacré 1.500.000 euros afin de restaurer certains bâtiments classés ou non et préserver ainsi notre patrimoine communautaire national. Ce projet a été clôturé en janvier 2023.

Projet d’amélioration des infrastructures sécuritaires des bâtiments de la communauté juive de Belgique

Un grand projet de modernisation des infrastructures sécuritaires des institutions juives de Belgique a été initié avec le support du Gouvernement Fédéral et de la Fondation du Judaïsme de Belgique. Ce projet a démarré en décembre 2015 et a été clôturé en décembre 2023. L’ensemble des institutions juives du pays sont concernées. Des analyses détaillées ont été réalisées de sorte à sécuriser au mieux les activités qui se tiennent dans les bâtiments communautaires, en y déployant des mesures physiques, techniques et technologiques adaptées. La Fondation du Judaïsme de Belgique a établi un comité de pilotage et mis sur pied une équipe technique dédiée à ce projet d’envergure. Une communication permanente étant entretenue avec les diverses institutions juives quant au type de travaux prévus, au planning d’exécution et aux détails pratiques qui y sont liés. Ce programme d’investissement aura permis sans nul doute de maintenir en Belgique une vie juive active et sécurisée.

Heureux Séjour

Des écoliers viennent fêter Hanoucca avec les résidents du Home « L’Heureux Séjour »

« Depuis 1870, la communauté Juive de Bruxelles accueille les personnes âgées dans le cadre agréable du Home L’heureux Séjour.

L’Heureux Séjour a su recréer pour ses résidents un climat familial et chaleureux.

Chacun d’eux étant une personnalité à part entière mérite tout le respect et l’attention requises.

Les résidents se sentent chez eux et en sécurité, ils sont entourés, choyés et bénéficient des meilleurs soins. »

Hatsoloh

Hatzoloh Antwerpen est un service totalement bénévole de soins médicaux d’urgence professionnels dans toute la région anversoise

Plaques commémoratives du Mémorial d’Anderlecht

Pendant la rénovation du Mémorial des Martyrs Juifs à Anderlecht qui avait pour objet de remettre en état l’ensemble du site, il a été décidé de vérifier, une fois encore,  si tous les noms des déportés belges figuraient bien sur les plaques commémoratives.

Fin 2012 et début 2013 des appels ont été faits aux membres de la communauté pour recueillir d’éventuels noms manquants.

Une trentaine de lettres sont parvenues, mentionnant chacune plusieurs noms supposés oubliés.  Après une vérification méticuleuse en mars 2013,  il s’est avéré que 16 noms ne figuraient pas sur les plaques commémoratives.

La Marche des Vivants

La Marche des Vivants, ou Marche de Souvenir et d’Espoir, est un programme éducatif et dynamique qui convie les étudiants du monde entier en Pologne, où ils explorent les lieux-souvenirs de l’Holocauste. Le Jour du Souvenir de l’Holocauste (Yom HaShoah), les participants effectuent la marche d’Auschwitz à Birkenau, le plus grand complexe concentrationnaire construit durant la Seconde Guerre mondiale. Les marcheurs proviennent de pays aussi divers que le Panama et la Nouvelle-Zélande. En mars 2006, des groupes du Maroc et de la Turquie représentaient les seuls pays musulmans.

Le programme a été créé en 1988 dans le but d’apprendre aux étudiants de différentes origines religieuses ou ethniques les dangers de l’intolérance au travers de l’étude de l’Holocauste, et de promouvoir de meilleures relations parmi les gens de cultures différentes.

Le point fort du programme est la marche, conçue pour se rappeler les « marches de la mort » qui ont eu lieu à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Lorsque le Troisième Reich retira ses soldats des camps de travaux forcés, les prisonniers souvent déjà affamés et accablés, étaient forcés de marcher des dizaines de kilomètres dans la neige, ceux qui traînaient étaient abattus. Cette volonté de parcourir le trajet d’une marche de la mort, sert à illustrer la continuité de l’existence du peuple juif en dépit des tentatives nazies de l’exterminer.

 « Action Pessah » :

Des produits de base pour les fêtes sont vendus à des prix symboliques pour des centaines de familles.